Le thème relatif aux capacités « scientifiques et techniques » que les auditeurs internes doivent disposées est largement développé dans la « littérature » de l’audit interne. Ces compétences certes, sont nécessaires pour l’accomplissement des missions d’audit interne, mais elles sont insuffisantes pour leur performance. D’autres compétences d’ordre « informelles, comportementales, psychologiques… » ne sont pas des moindres pour la réussite de l’activité de l’audit interne. Parmi ces compétences, nous citons notamment la « capacité d’écoute ».
Une démarche rigoureuse « scientifique et méthodique » adoptée par les auditeurs, ne garantit pas elle seule la qualité requise de l’activité de l’auditeur interne. En effet, l’absence (ou la faiblesse) de « l’écoute » des auditeurs peut impacter négativement l’ensemble des travaux de l’audit interne. Des informations mal recueillies, mal comprises (à la source) génèrent immanquablement des interprétations, conclusions et donc recommandations inappropriées.
La capacité d’écoute est utile, notamment pour :
- Recueillir les informations nécessaires à la mission de l’audit interne ;
- Bénéficier de l’adhésion des audités à différents stades de la mission.
Quelques techniques qui aident les auditeurs à exercer cette capacité :
- Se mettre à la place de l’audité ;
- Ne pas le juger ;
- S’accorder sur les concepts, les mots utilisés… ;
- Ne pas interrompre l’interlocuteur, surtout lorsque l’on n’est pas d’accord avec lui ;
- La technique de reformulation (pour s’assurer qu’on a bien compris l’audité) ;
- Structurer les entretiens ;
- Maîtrise de « l’art » de poser les questions …
